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19 janvier 2021 2 19 /01 /janvier /2021 06:06
1178 - Caravelle.



Le soleil n'est jamais si beau qu'un jour où l'on se met en route


Jean Giono

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16 janvier 2021 6 16 /01 /janvier /2021 05:56
1177 - Le fragile .
 
 
 
 
Le fragile, parfois, donne plusieurs minutes d’éternité : le poivre de la folie qui veut bien cesser de piquer la langue, un chemin sous le soleil, un parfum croisé au jardin et dont le vent qui tourne nous prive en se riant.
L’aurore qui n’annonce jamais que sa fin et pourtant se prolonge, gagne une seconde ou deux sur l’or du ciel, nous nomme vivants dans le silence, parle aux oiseaux.
La main fermée ouverte d’une toute petite endormie, le visage qui sommeille est mouvant comme des sables, rit, s’assombrit, s’apaise et se perd, en si peu de temps. Un mois de vie porterait-il des songes ?
Un pas familier qui résonne, ferme l’attente, une porte s’ouvre sur des bras qui entourent, reçoivent, et l’être enclos alors ne craint plus rien du monde.
Une écriture sur un papier laissé en coin de table. Un pull abandonné au pied d’un lit. Cette feuille froissée, cette laine en boule disent autant de qui regarde que de qui les a portés, écrits.
Les bruits infimes que fait la vie dans ces traces-là nous bâtissent aussi, mais friables, oubliables, étrécis.
L’urgence est de serrer les rêves, comme des poings.
 
 
Joëlle Pétillot
 
 
 
 

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9 janvier 2021 6 09 /01 /janvier /2021 07:03
1176 - Le ciel est, par-dessus....




Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

– Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?

Paul Verlaine, Sagesse (1881)


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6 janvier 2021 3 06 /01 /janvier /2021 05:56
1175 - Un mur de pierres sèches.



Le mur se dissimule dans ses pierres et
s’impose à nous dans les détails des facettes
lisses ou rugueuses, minuscules crevasses ou
arêtes vives. Blocs inattendus calés entre eux.
Paroles d’usure devant les pierres sans débris.
Nous côtoyons le mur cherchant à en
recueillir quelques poussières pour en dissiper
l’abandon.
Il monte jusqu’à la terre de dessus dont il
contient l’inerte pesanteur et les poussées
imprévisibles.

Georges Drano


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31 décembre 2020 4 31 /12 /décembre /2020 09:07
1174 - Espoir.

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25 décembre 2020 5 25 /12 /décembre /2020 07:56
1173 - Silence.

Nos yeux se renvoient la lumière
Et la lumière le silence
À ne plus se reconnaître
À survivre à l’absence.

Paul Eluard

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3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 19:17
1172 - Va, vis mais reviens .

Tu m'as dit:
'Va, vis mais reviens'
'Va, vis mais reviens.....


Marvin Jouno

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21 novembre 2020 6 21 /11 /novembre /2020 11:19
1172 - Privations.

Ce dont on te prive,

c'est de vents,
de pluies,
de neiges,
de soleils
de montagnes,
de fleuves et de forêts : les vraies richesses de l'homme...

Tout a été fait pour toi ; au fond de tes plus obscures veines, tu as été fait pour tout. Quand la mort arrivera, ne t’inquiète pas, c’est la continuation logique. Tâche d’être alors le plus riche possible. À ce moment-là, ce que tu es, deviens.

 

 

" Les  vraies richesses "

Jean Giono

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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 05:16
1171 - Exposition à Banon.

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18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 04:32
1170 - Le Ventoux

Là, sautant par une pensée rapide des choses matérielles aux choses immatérielles, je m’apostrophais moi-même en ces termes ou à peu près : « Ce que tu as éprouvé tant de fois dans l’ascension de cette montagne, sache que cela arrive à toi et à beaucoup de ceux qui marchent vers la vie bienheureuse ; mais on ne s’en aperçoit pas aussi aisément, parce que les mouvements du corps sont manifestes, tandis que ceux de l’âme sont invisibles et cachés. La vie que nous appelons bienheureuse est située dans un lieu élevé ; un chemin étroit, dit-on, y conduit. Plusieurs collines se dressent aussi dans l’intervalle, et il faut marcher de vertu en vertu par de glorieux degrés. Au sommet est la fin de tout et le terme de la route qui est le but de notre voyage. Nous voulons tous y parvenir ; mais, comme dit Ovide : C’est peu de vouloir ; pour posséder une chose, il faut la désirer vivement.

 

Pétrarque

"L'ascension du mont Ventoux"

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